Skip to content
Les mots pour le dire : « Oxymore ». Il y a encore dix ans, seuls les érudits connaissaient et utilisaient ce mot. Aujourd’hui, il permet de déclencher l'hilarité dans l'entreprise. Comment ?
19-06-2011
Facebook!  Partager sur Twitter

avec

logotmc

  oxyz.jpg

« Oxymore ». Il y a encore dix ans, seuls les érudits connaissaient et utilisaient ce mot savant. Aujourd’hui, il est aux portes du langage courant de l’entreprise et permet de déclencher l’hilarité. Mais comment s’y prendre ?

 

  • Parler d’oxymore il y a encore quelques années aurait, à coup sûr, fait passer pour pédant.
 
  • Avec, à la clé, la certitude d’être incompris.
 
  • Et voilà qu’après un bref entraînement dans le vocabulaire journalistique, le mot perce aujourd’hui dans le langage de l’entreprise.
 
  • Comment expliquer cette ascension ?
 
  • Le terme oxymore (ou oxymoron) vient du grec oxumôros (de oxus «aigu, pénétrant» et môros, «émoussé, sot») : c’est une figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires.
 
  • Une obscure clarté (Corneille), un silence assourdissant (Camus), sont des oxymores célèbres de la littérature.
 
  • Dans l’entreprise, l’oxymore relève du jeu de l’esprit : il est mis à contribution pour souligner les contradictions internes de certaines expressions ou situations.
 
  • Quelqu’un parle d’intelligence économique ? Demandez à la cantonade s’il ne s’agit pas d’un oxymore.
 
  • On évoque la cuisine anglaise ou la culture américaine, voire l’art moderne ? Posez la question de savoir si ce ne sont pas des oxymores.
 
  • Vous passerez pour spirituel et mettrez les rieurs de votre côté.

 

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)