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Les mots pour le dire : « Ouais, mais nous, c’est pas pareil » : véritable singularité ou besoin identitaire ?
14-02-2009
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  • C’était avant la crise.

  • Invité à dire ce qui faisait la différence entre deux banques, un banquier avait répondu, non pas « leurs salles de marché », mais « leurs salles à manger ».
 
  • Bien vu.
 
  • L’un des reproches faits aux banques est en effet de s’être laissées aller à un comportement mimétique.
 
  • Aussi leur discours commercial évolue-t-il : chacune veut désormais montrer qu’elle ne ressemble en rien à celles par qui la crise est venue.
 
  • Ce que les banques redécouvrent, les commerciaux le savent depuis toujours.
 
  • L’un des freins à l’action commerciale est la contre-performance d’un concurrent.
 
  • Lorsqu’un confrère a manqué à ses obligations, le doute peut retomber sur l’ensemble de la profession.
 
  • Se distinguer pour rétablir la confiance devient alors un passage obligatoire.
 
  • Souvent les différences entre les acteurs sont cependant ténues.
 
  • Pourtant, à défaut d’une spécificité bien établie, le commercial a besoin, pour convaincre, de se sentir unique.
 
  • Lorsqu’il dit « ouais, mais nous c’est pas pareil », plus qu’une véritable singularité, c’est la reconnaissance de son identité qu’il revendique.
 
  • Comme les banquiers, mais avec les mots du terrain…

 

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