Les mots pour le dire : « Je suis drôlement vénère ». Tout le monde ne comprend pas la formule. Raison de plus pour l’utiliser en entreprise. Pourquoi ? |
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27-07-2008 |
avec
- Vénère, c’est énervé en verlan.
- Beaucoup le
savent, bien sûr, pas tous.
- Mais
suffisamment pour que le clin d’œil ait de fortes chances de faire mouche.
- Annoncer
qu’on est vénère plutôt qu’énervé, c’est signaler d’emblée qu’on
se situe au deuxième degré, qu’il n’y a rien de grave, que ça va passer.
- Ceux qui
comprennent sont tentés par l’indulgence.
- Et ceux
pour qui l’expression est obscure demanderont des explications, décrispant la
situation.
- Si les
décisions méritent d’être formulées dans un langage direct et clair, les états
d’âme gagnent parfois à demeurer dans le flou.
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