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Les mots pour le dire : « Horresco referens ». Après un long purgatoire, la formule revient par le monde politique. Elle commence à pénétrer l’entreprise. Comment l’utiliser à bon escient ?
28-02-2011
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  • Horresco referens : je frémis en le disant !
 
  • Tel est l’avertissement que Virgile place dans la bouche d’Enée au moment où celui-ci s’apprête à raconter la fin tragique de Laocoon, dévoré avec ses fils par des serpents (Enéide, II, 214 et seq.).
 
  • Savante, l’expression n’a longtemps guère quitté les milieux académiques.
 
  • Mais voici qu’elle fait irruption dans l’arène politique, d’abord sur les bancs du Sénat, plus récemment à l’Assemblée : Google en témoigne.
 
  • Elle s’approche aussi de l’entreprise où elle est promise à une belle carrière.
 
  • C’est que l’horresco referens est très utile à celui qui peut se permettre de l’utiliser sans ridicule.
 
  • Il fait corps avec les contradictions de tous les jours du monde professionnel.
 
  • Horresco referens, peut-on dire en annonçant un mauvais chiffre.
 
  • Horresco referens aussi, lorsqu’il s’agit de communiquer un plan social.
 
  • Horresco referens encore quand on débriefe un échec commercial.
 
  • Il n’est pas d’usage, dans les entreprises, de s’apitoyer sur les situations douloureuses.
 
  • Mais tout en conservant l’attitude détachée de rigueur chez le manager, ces deux mots, horresco referens, lancés au détour d’une présentation pénible permettent de rappeler qu’on en mesure la dimension tragique.

 

 

 

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