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Les mots pour le dire : « Moi, je ne veux pas aller en prison » : au lieu d’apparaître comme simplement honnête, on passe parfois pour couard quand on lance la formule. Pourquoi ?
14-02-2011
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logotmc

 

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  • Il peut arriver que les entreprises flirtent avec le pénal.

  • « Moi, je ne veux aller en prison » indique qu’on refuse cette éventualité.
 
  • Mais pourquoi alors cette formule imagée, plutôt qu’un laconique « ne comptez pas sur moi pour transgresser la loi » ?
 
  • Simple effet rhétorique, tant l’imaginaire carcéral est puissant ?
 
  • Pas seulement : il y a comme de la jurisprudence dans ce refus d’aller en prison.
 
  • La frontière pénale n’est pas toujours linéaire dans la vie des affaires.
 
  • Il y existe une zone grise, que certains s’autorisent et d’autres s’interdisent.
 
  • Mais on n’est pas toujours sûr de la qualification juridique : c’est affaire d’estimation personnelle
 
  • « Moi, je ne veux pas aller en prison » signale qu’on estime se trouver aux marges d’une frontière qu’on ne franchira personnellement pas.
 
  • Mais d’autres ont une appréciation différente, et peut-être à raison.
 
  • C’est pourquoi la question passe du terrain juridique au psychologique.
 
  • A celui qui lance « moi, je ne veux pas aller en prison », on ne reproche pas son légalisme, mais le fait qu’il se fixe une ligne jaune trop proche : en somme, de manquer de courage.

 

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