- Pour éviter
tout reproche, il suffit de dire mea culpa.
- L’usage
courant est d’écrire autant pour moi, pour signifier qu’on
reconnaît son erreur.
- Mais au
temps pour moi n’en est pas pour autant interdit !
- Et même
recommandé par l’Académie qui y verrait la première forme orthographique de
l’expression, issue du vocabulaire militaire.
- Dans les
armées, on aurait dit autrefois « au temps pour moi », pour indiquer
que certains ne n’étaient pas au bon pas dans un mouvement, obligeant tout le
peloton à recommencer l’exercice.
- Par
extension, « au temps pour moi » en serait venu à signifier qu’on
reconnaît son erreur et qu’on s’apprête à recommencer, avant de se muter en
« autant pour moi ».
- Mais
d’aucuns voient plutôt un canular dans cette étymologie.
- Quoi qu’il
en soit, on est justifié à écrire, comme on le souhaite, autant pour moi
ou au temps pour moi.