Le sens caché : « Faire un tabac ». Malgré la loi Evin, il n’est pas question de l’interdire. Pourquoi ? |
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02-06-2009 |
avec
- Le tabac
qu’on fume et celui dont il est question lorsqu’un spectacle rencontre le
succès n’ont étymologiquement rien à voir.
- Le premier,
issu de l’Amérindien tabaco, nous a été rapporté par les compagnons de
Christophe Colomb.
- Le second
est à rapprocher de tabasser, qui présente le même radical tabb,
signifiant coups.
- C’est ce
tabac-là qu’on retrouve aussi dans l’expression : passage à tabac.
- Faire un
tabac consiste à
provoquer des manifestations de satisfaction du public, qui exprime son
approbation en frappant des mains ou des pieds.
- L’expression
faire un tabac n’est attestée qu’au début du XXème siècle et
ne devient populaire qu’à partir des années 1950.
- Elle aurait
dû s’orthographier faire un tabas.
- Par
homophonie, l’autre tabac, celui qu’on fume, a imposé son « c » terminal.
- Mais seule
la Carmen de Bizet, cigarière de son état, rapproche parfois, les soirs
d’ovation, ces deux tabacs, autrement sans rapport.
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