Diagonales : Entente cordiale
21-12-2008
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La police a effectué une perquisition au domicile et dans le bureau d'un député soupçonné d'abus de confiance. L'opération, que le président de la chambre avait autorisée, suscite une vague d'interrogations au sein de l'opposition. Le gouvernement estime qu'il faut laisser la police faire son travail. Quant au porte-parole de la majorité, il accuse ses adversaires de vouloir monter l'affaire en épingle pour faire oublier leurs faiblesses internes. On n'exclut pas, toutefois, l'hypothèse d'un règlement de compte.

Par qui le scandale arrive-t-il ? Un élu socialiste français collectionneur de montres ? Vous n'y êtes pas. Il s'agit d'un député conservateur britannique, accusé de s'être procuré des informations confidentielles. Le 3 décembre, pour la première fois dans l'histoire de Westminster, Scotland Yard a perquisitionné dans le bureau d'un parlementaire. Du jamais vu dans l'enceinte de la mère des parlements. Honi soit qui mal y pense !

 

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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