Diagonales : Le savetier et le financier |
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26-10-2008 |
Il paraît que les tailleurs de la City ont d'urgence dû se refournir en chemises blanches et cravates sombres, et qu'à Berluti succède Marks & Spencer. Après la tenue de parade, bariolée et pastel, les salles de marché passent à celle de combat. Plus question de frimer : on rentre dans le rang.
Nous sommes tous du même bois : en changeant d'habit, on sait qu'on change d'humeur. Mais pourquoi ce besoin d'uniforme ? Qu'on change, soit ! Mais pourquoi pareillement ? La question est féconde. Car, à défaut de comprendre les marchés, on peut, comme La Fontaine, en observer les moeurs. Et, tel le poète, en tirer la morale.
Jean-Jacques Salomon
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