Lors du Monicagate, Bill clinton avait fini par admettre une relation inappropriée (sic). L'adjectif a surpris tant il était incongru. Mais il était commode. Et depuis, son succès ne s'est jamais démenti bien après qu'on a oublié Monica Lewinsky. En ira-t-il de même de cette erreur de jugement dont DSK gratifie Piroska Nagy ?

Certes mufle à d'autres égards, la formule n'en pas moins heureuse sur la plan rhétorique, et s'il y avait du Kant dans l'inapproprié clintonien, on sent du Spinoza derrière le jugement strauss-kahnien. Mais au regard des enjeux, on se dit que tous deux auraient peut-être mieux fait de relire d'abord Nietzsche, ce misogyne pour qui la femme est "un jouet dangereux".

Jean-Jacques Salomon

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