Diagonales : Qui perd, qui gagne ?
16-09-2008
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Commentant la crise financière, Alan Greenspan, ancien président de la FED, déclare qu'il est normal qu'il y ait des gagnants et des perdants. Mais sait-on de qui il s'agit ?

La question paraît simple au niveau microéconomique. Le solde actif-passif de chaque agent peut être évalué. S'il s'est renforcé positivement entre l'avant-crise et aujourd'hui, il y a enrichissement. Dans le cas contraire, il y a appauvrissement.

La problématique est autrement complexe lorsqu'on se raisonne sur le plan macro-économique. Qui sont en effet les grands gagnants et les grands perdants de la crise ? Les Etats-Unis sortent-ils perdants et les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) gagnants ? Ou l'inverse ? Les vieux s'en tirent-ils mieux que les jeunes ? Ou est-ce le contraire ? L'OPEP se trouve-t-elle renforcée au détriment des pays non producteurs de pétrole ? Ou la réciproque ? L'industrie s'en tire-t-elle mieux que la finance, ou va-t-elle souffrir à son tour ?

A la vérité, il semble qu'on ne sache plus répondre à ces questions : le modèle de représentation des flux financiers internationaux fait défaut. Et faute d'une bonne carte, on s'égare aujourd'hui.

  

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Jean-Jacques Salomon

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