Difficile de passer à côté.

Difficile aussi de n'être pas surpris : on sent bien qu'il y a du Coluche la-dessous, mais la provocation n'en demeure pas moins audacieuse.

Impossible alors de ne pas regarder plus en avant l'argumentaire : si les pauvres polluent, ce serait parce que la prime de casse gouvernementale serait trop faible et que les autres aides inspirées par le Grenelle de l'environnement en faveur de la propreté seraient insuffisantes.

La campagne est visible.

Mais à qui s'adresse-t-elle ?

Sans doute à ceux qui sont disposés à lire l'argumentaire et pré-disposés à comprendre qu'il s'agir d'humour et de dérision.

Une campagne très réussie pour ceux-là.

Mais le risque est évidemment grand de choquer les autres.

On se demande si, avant de s'engager dans une voie aussi hardie, les équipes en charge de l'opération ont trop ou pas assez réfléchi !