Comment faciliter l’accès aux chefs-d’œuvre de la littérature ? : vidéos de la table ronde |
13-02-2022 | ||
Les chefs-d’œuvre de la littérature sont si divers qu’il paraît impossible d’en donner une définition générale pertinente. Outre l’intérêt durable qu’ils suscitent, la plupart partagent cependant au moins deux caractéristiques : leur lecture demande un effort et ils transforment la vie du lecteur. On n’est plus le même après avoir lu Proust, Musil ou Joyce.
Arrêtés par l’effort à fournir, beaucoup passent à côté du plaisir qu’apporte cette expérience. Peut-on la faciliter en contractant ou en transposant l’œuvre ? Le sujet fait débat. Chaque fois qu’un grand classique est porté sur la scène ou à l’écran, on entend des voix s’insurger contre l’inévitable simplification de l’ouvrage. Et lorsque les mêmes chefs-d’œuvre font l’objet d’une bande dessinée ou d’une édition abrégée, d’aucuns vont jusqu’à crier au sacrilège !
À l’occasion de la parution de La substantifique moëlle de l’Homme sans qualités – une version contractée par François de Combret du chef-d’œuvre de Musil – et de Proust pour tous – une transposition par Laurence Grenier en 500 pages des sept tomes d’À la recherche du temps perdu –, les Éditions du Palio ont organisé une table ronde autour de la question : « Comment faciliter l’accès aux chefs-d’œuvre de la littérature ? »
Jean-Jacques Salomon Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir |
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