"Il nous est difficile de célébrer comme partout ailleurs la Libération, de rendre hommage aux Alliés, d'organiser des bals populaires, des défilés de chars, de jeeps", explique Jean-Baptiste Gastinne, historien de formation et conseiller municipal délégué.  Au triste palmarès français de la destruction par les bombardements alliés, Le Havre, rasée à 85%, arrive en tête pour les villes, selon l'historien britannique Andrew Knapp qui, dans plusieurs ouvrages, s'interroge sur l'utilité de certaines frappes, particulièrement dévastatrices. "Quand on regarde les photos des ruines, Le Havre a l'aspect d'une ville ennemie comme Hambourg, Dresde, Cologne", souligne M. Gastinne.

 

L'Express, 3 septembre 2014

 

 

 

 

 

 

   

Jean-Jacques Salomon

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