Peu importe |
13-06-2021 | ||
Nous retrouvons quelques heures après à Saint-Girons, enfermés dans la chambre n° 15 du 1er étage de l’Hôtel Rieu, avenue d’Aulot, le légionnaire Blanchard et ses compagnons.
Le Prince [Napoléon, ndlr] tout à l’heure est descendu pour demander de l’eau chaude à la cuisine… la salle de café était pleine de soldats allemands. Mme Rieu s’est précipitée pour le lui signaler par geste, mais il a répondu « peu importe » et a continué à descendre l’escalier. Maintenant l’heure de la séparation approche ; j’ai devant moi quatre jeunes hommes qui s’équipent , font clouter leurs chaussures et se délestent de bagages devenus bien inutiles.
André Desfeuilles, L’évasion du Prince Napoléon – 1942, éditions J. Peyronnet, 1954
Merci à Joël S. pour ce point de détail
Jean-Jacques Salomon Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir |
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