Déchirée par un obus
20-05-2021
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Lundi 22 mai. — Je ne puis rester chez moi. J’ai besoin de voir, de savoir. A ma sortie, je trouve tout le monde rassemblé sous les portes cochères : un monde agité, grondant, espérant, et déjà s’enhardissant à huer les estafettes. [...] Il y a un rassemblement devant la devanture du pâtissier de la place de la Bourse, qui vient d’être déchirée par un obus. Sur le boulevard, devant le nouvel Opéra, s’élève une barricade, faite avec des tonneaux remplis de terre, une barricade défendue par quelques hommes, à l’aspect peu énergique. 
 
Edmond de Goncourt, Journal, 22 mai 1871





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Jean-Jacques Salomon

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