A la grâce de Dieu
31-08-2021
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Le Relais de la Poste aux Chevaux de Launoy était une dépendance des Messageries Royales, ouvert de jour et de nuit au trafic des voyageurs et des marchandises. La porte charretière Nord est d’ailleurs surmontée de la loge du guetteur qui était chargé de la surveillance de nuit et de la réception des attelages attardés par des avaries. Une coursière était aménagée dans les combles pour lui permettre de passer d’une porte à l’autre, surveillant ainsi l’extérieur et l’intérieur du bâtiment.
 
L’importance de la halle aux diligences, le nombre des écuries, les proportions des greniers à foin, des réserves à grain, les dimensions des deux hautes portes charretières, l’imposante demeure du Maître de Poste dotée d’une table d’hôtes et surmontée de ses chambres pour voyageurs… sont le vivant témoignage d’une intense activité.Les convois qui empruntaient la Voie Royale 51, actuelle RD3, étaient en proie aux difficultés de route par monts et par vaux avec ses pénibles côtes et descentes. D’où les bornes chasse-roues du lieu-dit Mérale, appelées les 24 bornes installées par Mr Potier, Maître de Poste, pour éviter la chute des équipages dans le précipice.
 
Autre difficulté de l’époque…  Barbe en Croc, ce bandit de grand chemin, ce détrousseur de diligences, terreur des voyageurs au lieu-dit qui porte son nom. Les voyageurs d’alors n’avaient qu’une hâte : arriver à bon port à l’accueillante hostellerie du Relais de Launoy. Sachez que les factures de messageries commençaient par ”à la grâce de Dieu" présageant de l’insécurité du transport.

posteauxchevaux.com, 2020




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Jean-Jacques Salomon

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