De l'Allemagne
20-09-2017
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Dans le même article du Petit Parisien du 9 janvier 1928, on lit :

"Quant à l'instruction technique et professionnelle proprement dite, c'est à peine si quelques dizaines de milliers de jeunes gens ou d'enfants la reçoivent, en France, dans les écoles de l'Etat, y compris les écoles tout à fait spéciales et les écoles de commerce. Or en Allemagne, en Angleterre, aux Etats-Unis, depuis près d'un quart de siècle, on compte des centaines et des centaines de milliers d'élèves pour les seulesgnement industriel. En Belgique même, pays de quelques millions d'habitants, on trouve six fois plus d'élèves que chez nous dans les écoles professionnelles.

Une question grave entre toutes C'est une question grave entre toutes, et qui ne se pose pas seulement pour l'orientation et l'instruction du simple travailleur. Elle paraît aussi préoccupante pour les cadres et les agents de rayonnement de notre prospérité : contremaîtres, voyageurs, commerçants, ingénieurs même. L'Allemagne, avant la guerre, formait dix mille ingénieurs par an. Sait-on qu'aujourd'hui, bien que sa population et son territoire aient été réduits, elle forme, chaque année, près de vingt mille ingénieurs ?

Chez nous, on continue à croire et, parfois, à enseigner que l'enfant du peuple, pour s'élever, doit quitter la profession de son père. Rien n'est plus faux."

Que dirait-on aujourd'hui ?

 

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Jean-Jacques Salomon

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