Diagonales : The Times They Are a-Changin' |
14-10-2016 | ||
A la fin de L'Habit vert, une pièce de théâtre de Flers et Caillavet de1912, Pinchet – un immortel – dresse devant ses collègues le portrait de l’académicien parfait : "Le candidat idéal, messieurs, c'est celui qui n'a rien fait, qui n'a pas cédé à cette manie d'écrire, qui perd tant d'hommes remarquables. C'est celui que personne ne connaît et qui, en entrant à l'Académie, lui doit tout, car sans elle, il ne serait rien. Ça, c'est beau, ça, ça a de la grandeur ! " Dans la pièce, les immortels élisent le comte de Latour-Latour, dont le plus grand, un homme qui n'a rien publié et qui, une fois désigné, déclare : "Depuis que je suis académicien, j'ai envie d'écrire !" Bob Dylan suivra-t-il cette voie ?
Jean-Jacques Salomon
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