Diagonales : De quoi pas que est-il le nom ?
30-03-2016
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Un spectre hante la rhétorique : le spectre du "pas que". Depuis quelques mois, la formule "mais pas seulement", qu'on croyait solidement installée, s'efface dans les conversations derrière l'elliptique "mais pas que". La brachylogie est signe de vitalité de la langue. Seules de vieilles badernes y trouvent à redire. Mais que défendent les contempteurs du "pas que" ?

Comme disait McLuhan, la forme est le fond. Ceux qui s'attaquent à la syntaxe du "pas que" s'en prennent en vérité à ce dont il est le nom. La grammaire n'est ici qu'une fausse barbe : s'opposer au "pas que", c'est défendre le "que", l'absence d'alternative, bref la pensée unique. Ou pas... 

 

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Jean-Jacques Salomon

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