Au rythme où vont les choses, elle va en vendre au moins 200 000. A 20 euros l'exemplaire, cela fera 4 millions d'euros de chiffre d'affaires et 208 000 euros de TVA à 5,5%. Pour l'éditeur, compter autour de 1,5 million de profit marginal et environ 500 000 euros d'impôt complémentaire sur les sociétés. Quant à l'auteure, elle recevra sans doute au moins un demi-million d'euros de droits qui, sauf phobie administrative, feront l'objet de l'impôt sur le revenu et de taxes diverses pour quelque 250 000 euros. L'Etat va donc récupérer presque un million d'euros dans cette affaire. Selon les services du Premier ministre, cinq collaborateurs étaient affectés au service de Valérie Trierweiler : deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la présidence de la République pour un coût total mensuel de 19 742 euros par mois, soit environ 400 000 euros sur 20 mois.
Un million de gain pour 400 000 euros de dépenses, cela fait un retour sur investissement de 150%. Pourquoi dit-on que l'Etat est mauvais gestionnaire ?
Jean-Jacques Salomon