Diagonales : Eros chez Euclide
08-07-2016
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Qu'ont en commun le web et les grandes revues scientifiques ? Réponse : ce sont les pages consacrées au sexe qui y sont les plus lues. Pour accroître ses chances d'être publié dans une revue prestigieuse, on aurait, selon diverses études, intérêt à donner un titre suggestif à son article, même s'il traite de questions situées très au-dessus de la ceinture. Les éditeurs ont, dit-on, un faible pour les titres légers susceptibles d’être repris par la presse grand public.

Pour les mathématiciens, l'exercice ne devrait pas être trop difficile. Les titres de leurs articles ne sont-ils pas déjà évocateurs : Variations autour de formes irrégulières et optimales, Inertie champêtre des espaces de modules de courbes de genre zéro et un, Spécialisation sur le cône tangent et équisingularité à la Whitney, Points de torsion des courbes elliptiques et quartiques de Fermat, Groupes libres, groupes triangulaires et tore épointé dans PU, Feuilletages et résidu non commutatif longitudinal...?

 

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Jean-Jacques Salomon

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