Diagonales : De l'influence des titres universitaires sur l'activité économique
04-02-2013
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Allemagne, Autriche, Etats-Unis, Royaume-Uni et Commonwealth, Norvège : ces pays ont en commun de donner du "Docteur" à ceux qui ont soutenu une thèse, même non médicale, et du "Professeur" aux titulaires d'une chaire universitaire. Ils partagent également une bonne résilience face à la crise. A ceux qui feront remarquer que l'Italie n'est pas tirée d'affaire malgré sa pratique active du dottore, professore et autre ingegnere, on répondra que la péninsule pourrait surprendre.

Le fait est là : la plupart des pays qui honorent leurs docteurs et professeurs présentent des capacités de rebond économique plus solides, semble-t-il, que celle de l'Hexagone. A l'heure de la recherche de mesures simples et peu coûteuses de relance de la croissance, la France gagnerait peut-être à suivre l'exemple de ses voisins en matière d'usage des titres académiques. Sous l’impulsion de la Commission européenne, le Processus de Bologne va dans ce sens. Pourquoi ne pas le précéder ?

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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