Un économiste japonais prétend avoir observé que la vie est plus facile pour les hommes beaux. Ils trouveraient plus facilement du travail et développeraient mieux leur vie sociale que les laids. Logiquement, il propose de compenser cette inégalité en taxant les Paul Newman et en subventionnant les Anthony Quinn. A la question de savoir comment serait évaluée la beauté, il répond que des jurys souverains en auraient la responsabilité.
Si cet ingénieux système était mis en oeuvre, il est permis de penser que les critères de beauté varieraient d'un pays à l'autre. Vite on saurait qu'ici les bruns, là les petits, sont moins taxés qu'ailleurs. Certains seraient tentés d'imposer la beauté intérieure. Et la carte de l'exil fiscal prendrait une tout autre allure.
Jean-Jacques Salomon