Des psychologues ont présenté à des volontaires une série de photographies de visages quelconques, ni spécialement beaux, ni particulièrement laids selon les critères courants. Pour chacun des visages, il était demandé aux participants de dire s'ils le trouvaient plutôt agréable, ou plutôt désagréable. Plus tard, le même exercice a été à nouveau proposé aux mêmes volontaires, avec les mêmes visages, mais classés différemment. Dans la seconde session, la proportion de visages jugés plutôt beaux dépasse de 17% celle constatée dans la première épreuve.
On se demande pourquoi les sondages d'opinion ont tendance à diverger ces derniers temps. C'est peut-être parce qu'il y en a trop !
Jean-Jacques Salomon