Une étude réalisée à l'université du Texas prétend qu'on rencontre, dans la vie quotidienne, d'autant plus d'obstacles qu'on s'éloigne des canons habituels de la beauté. Tout serait plus difficile quand on n'a pas la chance d'être beau : nouer des amitiés, réussir un oral d'examen, trouver un travail, obtenir un prêt bancaire. La laideur s'apparenterait ainsi à ce que la théorie économique appelle externalité négative, alors que la beauté constituerait une externalité positive.
L'heure est à la compensation des externalités. Faut-il s'attendre à voir la laideur subventionnée et la beauté taxée ?
Jean-Jacques Salomon