Diagonales : Balzac, Marx et les sandwiches
01-09-2014
Facebook!  Partager sur Twitter

 

Chaque soir à 19h, Pret A Manger, une chaîne britannique de boutiques de sandwiches, fait don de ses invendus à des associations caritatives qui les distribuent ensuite aux sans-abris. Certains commentateurs estiment ce choix anti-économique et de nature à déstabiliser, s’il se généralise, les bases même du commerce. Offrir sa marchandise n’est pourtant pas nouveau. Les théâtres accueillent gratuitement les critiques, les éditeurs pratiquent les services de presse et les musées invitent les VIP aux vernissages…

C’est aux deux extrémités du spectre social qu’on bénéficie de la gratuité : d’un côté les laissés-pour-compte, de l’autre les privilégiés. Balzac y aurait vu la cruelle ironie de la comédie humaine. Qu’en aurait dit Marx ?

jjsjpeg

 

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir