Diagonales : Le prix de la fidélité
01-01-2017
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En Ouganda, comme dans d'autres pays d'Afrique ou d'Asie, il est courant qu'à l'occasion d'un mariage le mari verse un prix convenu à sa belle-famille. Parfois le montant est fixé avant même la naissance de la future mariée. Des démographes ougandais se sont demandé si le versement d'une contrepartie financière avait une influence sur la fidélité des époux. Il ressort que dans les couples n'ayant pas pratiqué de transaction financière, 10% des femmes et 16% des hommes déclarent avoir eu des relations extraconjugales au cours des 12 derniers mois. Dans les foyers où est intervenu un accord financier, 2% des femmes et 21% des hommes reconnaissent avoir trompé leur conjoint au cours de l'année écoulée. Compte tenu de l'hétérogénéité culturelle et sociale des hommes interrogés, les statisticiens considèrent que l'écart entre les pourcentages masculins n'est pas significatif. En revanche, ils estiment avoir mis en évidence une corrélation positive entre le prix versé par le mari et la fidélité de son épouse.

En France, la dot a disparu des habitudes. Et lorsqu'elle se pratiquait, c'était dans l'autre sens, comme un apport de la famille de la mariée. Mais à en juger à la vie de ces grands noms de la noblesse qui, à la Belle Epoque, troquaient leur écu contre des écus, le degré de fidélité du marié semble avoir été souvent inversement proportionnel au montant de la dot !

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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