Quand on aime, on ne compte pas : « Kilogramme ». Parmi toutes les unités de mesure du Système international, le kilogramme présente une particularité unique. Laquelle ?
Les unités
de mesure du Système international (SI) sont aujourd’hui en quasi-totalité définies
par des formules.
Ainsi le
mètre, longtemps référencé comme la distance entre deux points d’une barre
d’iridium conservée au pavillon de Breteuil à Sèvres, a été défini en 1960
comme un multiple de la longueur d’onde d’une radiation émise par un isotope du
krypton, puis à partir de 1983 comme la distance parcourue par la lumière dans
certaines conditions précises.
Seule la
masse fait exception : le kilogramme est encore défini comme la masse d’un
cylindre de platine conservé dans le même pavillon de Breteuil, siège du Bureau
international des poids et mesures.
Il est
régulièrement envisagé de mettre fin à cette situation singulière, en
définissant par exemple le kilogramme par référence à la constante de Planck.
L’idée n’a
pas jusqu’à présent trouvé de consensus.