Diagonales : Comment reconnaître un intellectuel
31-03-2017
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Un livre coûte aujourd'hui autant qu'un repas au restaurant. Pour le prix d'un bouquin neuf de belle édition, on peut s'offrir un déjeuner correct dans un bistrot. Pour celui d'un livre de poche, on fait bombance dans un fast-food. C'était déjà le cas dans les années 30. Adrienne Monnier, la grande libraire du 7, rue de l'Odéon, rapporte qu'entre acheter un livre et sauter un repas, Walter Benjamin préférait jeûner.

Entre les nourritures spirituelles et terrestres, les intellectuels n'hésitent pas. C'est une façon commode de les repérer. Mais survivra-t-elle au livre électronique ?

 

 

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Jean-Jacques Salomon

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