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Sous les regards de l’autre moitié
08-02-2020
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Chaque année, depuis presque six siècles, Orléans célèbre sa délivrance du siège anglais par l’armée de Jeanne d’Arc le 8 mai 1429. Le déroulement des fêtes a plusieurs fois varié mais elles n’ont été interdites ou réduites qu’en de rares occasions ; la dernière, entre 1941 et 1944, quand les autorités d’occupation ont imposé qu’elles se limitent à un simple dépôt de gerbe au pied de la statue de Foyatier place du Martroi. Depuis 1945, on célèbre le même jour la capitulation de l’Allemagne nazie, les cérémonies étant dissociées même si on ne manque pas de faire remarquer cette extraordinaire coïncidence du calendrier.

Les fêtes sont devenues « religieuses, civiles et militaires » après la Première Guerre mondiale. En 1920, Jeanne d’Arc est successivement canonisée et la Chambre bleu horizon instaure la Fête nationale de Jeanne d’Arc. Le 8 mai il y a deux temps forts : le matin une messe à la cathédrale au cours de laquelle un invité ecclésiastique prononce le panégyrique de la sainte, et l’après-midi, un défilé de cinq kilomètres dans les rues avec, dit-on, une moitié de la ville qui défile sous les regards de l’autre moitié. 
 
Danielle Chevallier, Les fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans et la Guerre froide, CNRS Editions, 2014





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Jean-Jacques Salomon

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