Skip to content
Le centre de la ville était en flammes
14-11-2021
Facebook!  Partager sur Twitter
 

 
Les commerces étaient encore ouverts et chacun faisait son ravitaillement. La journée était belle et le soleil descendait lentement à l’Ouest. Tout à coup, à 19 heures, au moment où l’on ne s’attendait à rien, des avions allemands débouchèrent de Villette et lâchèrent leurs bombes sur la ville. Celles-ci tombèrent près de la ligne du chemin de fer, du cimetière, détruisant plusieurs maisons et faisant 5 morts. Le désarroi était à son comble parmi les habitants qui prirent dans la nuit, la direction de Nozay. Cette petite commune fut envahie, les maisons, les granges, les écuries étaient pleines de monde. 
Le lendemain, des avions de bombardement surgirent à nouveau aux alentours de midi et laissèrent tomber des chapelets de bombes incendiaires qui, en quelques minutes, firent d’Arcis un véritable brasier. Tout le côté droit de la rue de Paris fut détruit, la place de l’église, la rue de Châlons, de la Cité, la place Gambetta, le pont, la place Danton : tout le centre de la ville était en flammes. Pour corser le désastre, une bombe tomba sur un wagon de munitions qui explosa à la barrière. 
 
Nombre de militaires et de civils ont été tués, soit pendant le bombardement, soit en faisant le coup de feu contre l’arrivée des Allemands. Les dégâts de la ville se montèrent à 372 maisons détruites. Un spectacle de désolation fait de ruines informes, de rues jonchées de débris et de carcasses de véhicules calcinées où seules émergeaient des décombres des cheminées sinistres et noircies. Des familles entières avaient péri. 

lhistoireenrafale.lunion.fr, 2021






 

jjsjpeg

 

 

 

 

 

 

   

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir  

                                                              
Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]