Skip to content
Diagonales : Imagine-t-on un seul instant le général de Gaulle s'en prendre à la justice ?
18-03-2017
Facebook!  Partager sur Twitter

 

Le 19 octobre 1962,  par l'arrêt Canal*, le Conseil d'Etat annule une ordonnance du président de la République instituant la cour militaire de justice. Condamnés à mort par cette cour, MM. Canal, Robin et Godot sauvent leur vie. De Gaulle est furieux.  A ses proches, il déclare : "J'aimerais mieux crever que de m'incliner devant cet arrêt." Il est résolu à "régler son compte" (sic) au Conseil d'Etat. Son entourage aura le plus grand mal à l'en dissuader.

Imagine-t-on un seul instant le général de Gaulle s'en prendre à la justice ? La réponse est : oui... mais la justice administrative !

* Voir

jjsjpeg

 

Jean-Jacques Salomon

Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

  

 

 

Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
 

Newsletter quotidienne gratuite

 Inscription à EN MÊME TEMPS (par oomark)

Le point de détail

Vers la statue de Vulpian

Le goût de la recherche est amplifié par la lecture des articles scientifiques. Le goût de la lecture naît au hasard des livres étalés dans une librairie. Pour moi, les visites à la Librairie de l'Escalier, qui ouvre vers la statue de Vulpian, près de la faculté de médecine Paris-Descartes, sont dans c [ ... ]
Sans l'avoir jamais entendu

87 - Je me souviens que Caravan, de Duke Ellington, était une rareté discographique et que, pendant des années, j'en connus l'existence sans l'avoir jamais entendu. Georges Perec, Je me souviens, Hachette, 1978 [ ... ]
On a cherché qui avait eu les torts

En 1859, deux ans après la mort d’Alfred de Musset, George Sand fait paraître Elle et lui, qui raconte leur histoire. Choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère, Paul de Musset répond par Lui et elle – et Louise Colet, qui avait eu une liaison avec Musset, renchérit par un Lui. [...] [ ... ]