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Au nom de l'humanité
13-04-2020
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"Aussi, pendant tout le moyen âge, l'idée de la contagion a régné sans partage, et dès que les progrès de la civilisation et l'organisation plus régulière des sociétés modernes ont permis de mettre en pratique les données de la théorie, on s'est efforcé de circonscrire les épidémies et d'en arrêter la marche envahissante, par une surveillance rigoureuse et des mesures sanitaires plus ou moins adaptées à leur but.
 
Mais, depuis la fin du siècle dernier, des idées tout opposées se sont fait jour ; et l'on a vu des observateurs du plus grand mérite s'élever d'une manière générale contre la doctrine de la contagion et les conséquences pratiques que l'on prétendait en tirer. La suppression des quarantaines, l'abolition de toutes les entraves qui peuvent gêner le commerce, et la  libre circulation des voyageurs et des marchandises : tels sont les résultats les plus immédiats de cette opinion nouvelle. On comprend dès lors la faveur dont elle a naturellement joui chez les peuples mercantiles ; et l'on n'a guère été surpris, dans la conférence sanitaire de Constantinople, de voir le représentant de l'Angleterre s'élever au nom de l'humanité contre des mesures destinées à restreindre la liberté des échanges et gêner les transactions commerciales." 
 
Adrien Proust, Essai sur l'hygiène internationale, ses applications contre la peste, la fièvre jaune et le choléra asiatique (avec une carte indiquant la marche des épidémies de choléra..., Masson, 1873



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Jean-Jacques Salomon

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