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Culture FI : « Si cela n’avait pas été les subprimes, cela aurait été autre chose ». Qui est l'auteur de ce propos blasé ?
14-06-2008
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 Subprimes : le roman d'une crise (XVIII)

 

« Si cela n’avait pas été les subprimes, cela aurait été autre chose ». Plutôt blasé ce propos d’un célèbre financier à l’automne 2007. Mais qui en est l’auteur : Alan Greenspan, Jean-Claude Trichet, Dominique Strauss-Kahn ?

 

 

  • Réponse : Alan Greenspan
  
  • L’ancien président du conseil de la Réserve Fédérale américaine aurait déclaré une autre fois : « Si vous avez compris ce que je veux dire, c’est que je me suis mal exprimé. »
 
  • Né à Manhattan en 1926, Alan Greenspan connaît une jeunesse pauvre.
 
  • Ses parents ayant divorcé peu après sa naissance, il est élevé par sa mère, vendeuse dans un magasin de meubles.  
 
  • Son père est courtier en valeurs mobilières : plus lointain, il dédicacera cependant en 1935 à son fils un livre au titre prémonitoire La croissance revient.
 
  • Car c’est bien la croissance des marchés financiers qui restera associée à l’image de celui qui dirigea la banque centrale américaine de 1987 à 2006.
 
  • Docteur en économie et conseiller économique du gouvernement, Alan Greenspan est en effet appelé à la tête de la FED par Ronald Reagan deux mois avant le krach boursier de 1987 et se retire en 2006 alors que se manifestent les premiers signes de la crise des subprimes.
 
  • Dans l’intervalle, les bourses américaines et internationales connaissent une croissance d’un niveau qu’elles avaient oublié depuis les années 1920, ainsi qu’en témoigne l’évolution ci-dessous de l’indice Dow Jones.

 

 
dow_jones.jpg
 

 

  • Au regard des « vingt glorieuses » de la présidence Greenspan, le choc du 11 septembre 2001 apparaît comme un incident de parcours.
 
  • Tout au long de cette période, le patron de la FED s’est vu unanimement loué pour la sagesse de ses décisions.
 
  • On lui reproche aujourd’hui d’avoir maintenu les taux d’intérêt américains trop longtemps bas puis de les avoir relevé à contre-courant dans les dernières années de son mandat et contribué ainsi à l’irruption de la crise des subprimes.
 
  • D’où son commentaire : « Si cela n’avait pas été les subprimes, cela aurait été autre chose ».
 
  • Car, comme souvent les grands financiers, Alan Greenspan est un sceptique : il n’a cessé de mettre en garde contre les excès du marché, mais sans doute s’était-il bien exprimé, puisqu’il n’a pas été compris !

 

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