Culture FI : « Sarbanes-Oxley » : sans ce binôme, peut-être la fraude de la SG aurait-elle pris moins d’ampleur et les suprimes n’auraient-ils pas mis à mal la banque Bear Stearns. Pourquoi ? |
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02-06-2008 |
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Subprimes : le roman d'une crise (V)
« Sarbanes-Oxley » : sans ce binôme, peut-être la fraude de la Société Générale aurait-elle pris moins d’ampleur et les suprimes n’auraient-ils pas mis à mal la banque Bear Stearns. Pourquoi ?
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Votée en 2002 à l’initiative des sénateurs Paul Sarbanes et Mike Oxley, la loi américaine Sarbanes-Oxley, dite également SOX, s’est en pratique imposée à l’ensemble des grandes entreprises internationales.
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En réaction aux scandales de la bulle Internet, son principe est simple : les dirigeants d’entreprises doivent dire, et plus exactement écrire, tout ce qui se passe dans leurs organisations.
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Lorsque la vénérable banque américaine Bear Stearns est rachetée dans l’urgence et pour rien par JP Morgan, c’est le même phénomène : du fait des provisions croissantes sur les subprimes, les fonds propres de Bear Stearns étaient sur le point de passer en comptabilité en dessous du niveau minimum requis.
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