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 Subprimes : le roman d'une crise (XI)

« Immobilier » : plus de 70% des Britanniques sont propriétaires de leurs logements, contre 55% des Français. Un avantage ou un handicap pour les économies nationales au regard de la crise des subprimes ?

• C’est une tradition historique outre- Manche : on achète et on revend plus facilement sa maison qu’en France.

• Ainsi a toujours fonctionné le marché immobilier britannique, avec son système de financement approprié.

• Première conséquence : une population de propriétaires anglais mobiles et attachés à la valorisation de leur patrimoine.

• Mais deuxième conséquence : une exposition aux taux d’intérêt et aux facilités d’emprunt plus forte en Grande-Bretagne qu’en France.

• Au total, une bulle immobilière s’est développée chez nos voisins alors qu’on n’évoque que des surévaluations régionales en France.

• Lorsque la crise des subprimes fait irruption, c’est toute la mécanique du financement immobilier qui est affectée en spirale de l’autre côté du Channel : l’endettement se faisant plus contraignant, il y a moins s’acheteurs, de sorte que les prix baissent.

• Les emprunteurs qui voient la valeur de leur capital immobilier diminuer ont alors le sentiment de s’appauvrir et  revoient à la baisse leur comportement de consommation : risque de déflation.

• Ainsi, la tradition de propriété immobilière britannique place, au regard des conséquences de la crise des subprimes, le Royaume-Uni dans une situation plus exposée que la France.

• Crise dans la crise en quelque sorte : d’autant que la City de Londres amplifie également le phénomène…

• A suivre