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Culture FI : « Enron ». Certains voient dans l’affaire Enron un signe annonciateur de la crise des subprimes. Pourquoi ?
07-12-2008
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« Enron». C’est le 2 décembre 2001 qu’est intervenu ce qui devait apparaître comme le plus important dépôt de bilan de l’histoire économique américaine. Certains voient dans l’affaire Enron un signe annonciateur de la crise des subprimes. Pourquoi ?

 

 

 

 

  • En moins d’un an, le cours de bourse d’Enron, cette société phare du courtage de gaz et d’électricité, passe de 90$ à 50 cents, ruinant ses actionnaires et ses salariés, déstabilisant les marchés financiers et emportant au passage le cabinet Arthur Andersen.
 
  • Début décembre 2001, la société se déclare en faillite.
 
  • On pointe alors les manipulations comptables auxquelles se serait livré le groupe pour masquer ses difficultés.
 
  • L’affaire Enron devait conduire à l’adoption dès l’été 2002, par le Congrès des Etats-Unis, de la loi Sarbanes-Oxley sur la transparence financière.
 
  • Il est tentant de voir aujourd’hui dans l’affaire Enron les prémices de la crise des subprimes et produits dérivés.
 
  • La malhonnêteté en moins peut-être, les ressemblances ne manquent pas en effet : fascination pour l’intermédiation, multiplication des produits financiers complexes, foisonnement d’opérations hors-bilan de déconsolidation, obscurité comptable.
 
  • Autant d’éléments qui n’auront finalement inspiré de méfiance qu’aux plus éclairés.
 
  • Mais si Enron annonce la crise de 2008, c’est sur un autre plan.
 
  • Dans la foulée de la loi Sarbanes-Oxley, sont en effet généralisées de nouvelles normes comptables – dites IFRS – destinées notamment à assurer une évaluation à la valeur de marché des actifs financiers dans le bilan des banques.
 
  • On sait que, de vertueux en période de croissance, le dispositif IFRS se retourne en période de récession et amplifie la chute des résultats des établissements financiers.
 
  • Remises en cause aujourd’hui, les normes IFRS sont les héritières directes d’Enron.
 
  • Pour certains, le testament d’Enron, c’est la crise de 2008.
 
  • Le New York Times avait bien raison d’écrire le 9 septembre 2001 : « Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Enron ».
 
  • Mais si le grand quotidien new-yorkais voyait juste, il était loin d’imaginer la profondeur du drame qu’on s’apprêtait à jouer.

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Cours de l’action Enron – Année 2001
 

 

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