Dans Le pays du dimanche, un article signé Jeanne France en fait en 1900 le compte-rendu suivant :

"Quels peuvent êlre. se demandera-t-on, ces ennemis, qui, n'étant point oeuvre divine, nepeuvent être immortels, et qu'il serait, par conséquent facile de faire disparaître ?

Ils sont plusieurs et fort difficiles à déiruire ; on le pourrait, pourtant, en unissant dans un élan sincère lous les coeurs et toules les volontés. L'un est l'alcoolisme, la plaie du peuple ; un autre est l'ambition, qui a causé tant de malheurs et affole encore tant d'insensés... Pus tard, nous parlerons d'eux. Le troisième ennemi, plus pervers et plus redoutable encore, surtout pour la classe moyenne, ce qui ne veut pas dire qu'il n'amène point le malheur et le crime dans les classes élevées et dans les classes laborieuses, c'est le luxe, ce mortel ennemi sans lequel, en vérité, il ferait bon vivre. [...]"