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• L’étiquette intelligente est apparue il y a quelques années avec la technologie RFID (Radiofrequency identification).

• Elle comporte une puce microscopique entourée d’une antenne de même échelle, le tout encapsulé.

• Principe : un émetteur envoie un signal électro-magnétique qui, via la bobine que constitue l’antenne, génère dans la puce un micro-courant suffisant pour lui permettre de réémettre, toujours par l’antenne, un signal en retour, capté par un récepteur.

• Avec les technologies les plus récentes, l’étiquette et l’émetteur-récepteur peuvent être éloignés de plusieurs centaines de mètres.

• Le prix des étiquettes RFID est devenu suffisamment faible pour justifier leur utilisation dans le traçage de produits de consommation courante.

• Chaque étiquette RFID comporte ainsi une sorte de base de données, indélébile et interrogeable à distance, spécifique du produit dans lequel elle se trouve : c’est en ce sens qu’elle est réputée intelligente.

• Les applications sont multiples.

• Certaines librairies apposent déjà des étiquettes intelligentes sur les livres pour les repérer dans les rayons.

• On prévoit que les étiquettes intelligentes des vêtements comporteront demain des instructions destinées à la programmation automatique des machines à laver et que les réfrigérateurs repèreront les ruptures de stock grâce aux puces RFID.

• Le développement des étiquettes intelligentes est plus lent qu’on ne l’imaginait.

• Mais tout laisse penser qu’avec la baisse constante de leur coût de fabrication, c’est un nouveau support de communication qui s’apprête, avec elles, à émerger.