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Culture COM : En 1897, les représentations cinématographiques furent interdites à Paris. Pourquoi cette censure ?
25-02-2017
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En 1897, les représentations cinématographiques furent interdites à Paris. Elles ne furent rétablies que quelque temps plus tard. Pourquoi cette censure à l’heure des grandes lois républicaines sur la liberté d’opinion ?

 

  • Créé en 1885, le Bazar de la Charité est un consortium d’organisations caritatives de la meilleure société aristocratique parisienne.
 
  • En 1897, le Bazar s’installe dans un hangar en bois de la rue Jean-Gougeon, près des Champs-Elysées à Paris, pour une grande vente de charité du 3 au 6 mai.
 
  • Attraction : on projette les premiers films des frères Lumière.
 
  • Le deuxième jour, vers 16h, la duchesse d’Alençon murmure  « j’étouffe » tant on manque d’air dans cette salle close.
 
  • A 16h30, l’assistant-projectionniste allume une allumette qui enflamme sa réserve d’éther : un incendie démarre qui se propage comme une traînée de poudre.
 
  • Le Bazar est transformé en brasier.
 
  • On retirera 129 corps, dont 123 femmes.
 
  • Pourtant 200 hommes se trouvaient, dit-on, à l’intérieur : certains aristocrates semblent ne pas s’être conduits en gentlemen.
 
  • Le carnet nécrologique a des allures de Bottin Mondain.
 
  • Une fois connus les résultats de l’enquête, les projections cinématographiques publiques sont interdites.
 
  • Mais l’exemple venu de l’étranger et la pression de la demande sont si forts que l’interdiction est assez vite levée.
 
  • Une chapelle témoigne aujourd’hui encore du drame au n°17 de la rue Jean-Gougeon.

 

 


 

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