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Culture COM : « Colophon ». Ancêtre de l’achevé d’imprimer des livres, le colophon figure encore en fin de certains beaux ouvrages. Mais d’où vient l’expression ? |
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16-03-2014 |
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avec
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Jusqu’à
Alexandre le Grand, Colophon fut une riche et prestigieuse cité grecque d’Asie
Mineure, proche d’Ephèse.
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A la
mort d’Alexandre, la ville fut détruite.
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Mais
auparavant, pendant plusieurs siècles, sa cavalerie avait été si puissante
qu’il suffisait, disait-on, de la faire intervenir en fin de bataille pour
emporter à coup sûr la victoire.
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Et ainsi
Colophon était devenu, par antonomase, synonyme d’achèvement, de couronnement…
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C’est
cette même expression de colophon que les premiers imprimeurs retinrent pour
dénommer les indications comportant le titre, l’auteur, le libraire-imprimeur,
qui figuraient, avec la marque du façonnier, en dernière page des ouvrages
publiés jusqu’au début du XVème siècle.
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Par la
suite, ces éléments prirent position sur la couverture, la fin du livre ne
conservant que l’achevé d’imprimer.
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Mais
certains beaux livres ont conservé la tradition du colophon.
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Le
souvenir de la cité où certains affirment qu’Homère serait né s’est ainsi
maintenu jusqu’à nos jours grâce à l’imprimerie.
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