avec

• Un couple a assuré la garde d’un immeuble pendant vingt-cinq années.

• Après leur départ en retraite, les conjoints estiment que leur employeur n’a pas respecté le droit du travail en ne leur accordant pas leur droit à repos hebdomadaire le même jour, alors que cette faculté est mentionnée dans la convention collective des gardiens, concierges et employés d’immeubles.

• Ils saisissent la juridiction prud’homale en demande de dommages et intérêts.

• Celle-ci rejette la requête au motif que, pour exercer leur droit à repos simultané, les gardiens auraient dû en effectuer la demande à leur employeur, ce qu’ils avaient omis de faire.

• La Cour d’appel, puis la Cour de cassation confirment par la suite cette décision.

(Cass.soc. 16 /02/12)