Carnet RH : Remettre avec 8 jours de retard l'attestation destinée au Pôle Emploi à l’issue d’un contrat de travail génère-t-il un préjudice justifiant le versement de dommages et intérêts ? |
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28-10-2014 |
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- A l’issue de la période de préavis suivant le licenciement d’un de ses employés, un constructeur aéronautique commet des erreurs dans l’établissement de l'attestation destinée au Pôle Emploi.
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La correction est laborieuse, de sorte que le salarié ne reçoit l’attestation conforme que 8 jours après la fin de sa période de préavis.
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L’intéressé, s’estimant de ce fait victime d’un préjudice, demande aux juges du travail la réparation de ce préjudice par l’allocation de dommages et intérêts.
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La Cour d’appel de Toulouse rejette la demande du salarié au motif qu’un retard de 8 jours ne constitue qu’un « faible retard ».
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La Cour de cassation invalide la position de la Cour d’appel, « la remise tardive à un salarié des documents de rupture cause nécessairement à celui-ci un préjudice qu'il appartient aux juges du fond de réparer par l'allocation de dommages et intérêts ».
(Cass. soc. 17/09/14)
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